Apprivoiser la colère : une émotion à écouter, pas à redouter

Introduction

La colère est souvent perçue comme une émotion “négative”, à éviter, à contrôler, voire à faire taire. Pourtant, elle est naturelle, saine et précieuse… à condition de savoir l’écouter. Quand elle est refoulée, elle devient rancune. Quand elle déborde, elle peut blesser. Entre ces deux extrêmes, il existe un espace : celui d’une colère exprimée sainement, avec respect de soi et de l’autre.

Dans cet article, je te propose de poser un nouveau regard sur cette émotion vive, souvent mal comprise, et de découvrir comment la kinésiologie et les séances “Raconte-moi mon histoire” peuvent aider à mieux la gérer, pour les petits comme pour les grands.

1. La colère, une émotion signal

La colère est une boussole intérieure. Elle ne surgit jamais par hasard : elle nous informe qu’un besoin n’est pas respecté, qu’une limite est franchie ou qu’une injustice est ressentie. Chez l’enfant comme chez l’adulte, ignorer la colère, c’est ignorer un message important. Et quand ce message n’est pas entendu, il se transforme en tensions corporelles, en fatigue émotionnelle, voire en comportements explosifs ou silencieux.

Plutôt que de chercher à faire taire la colère, posons nous une question simple : qu’est-ce qu’elle essaie de me dire ?

2. 3 clés pour exprimer la colère de façon saine

Voici 3 repères concrets pour apprivoiser cette émotion sans la subir :

• 1. Identifier le déclencheur

Qu’est-ce qui a réellement déclenché ma colère ? Souvent, ce n’est pas le détail (le jouet cassé, la parole de trop…), mais ce que cela a réveillé en nous : injustice, frustration, sentiment de rejet…

• 2. Prendre du recul avant de réagir

Respirer, s’éloigner quelques instants, nommer ce qu’on ressent : ces petits gestes simples permettent d’éviter que l’émotion prenne toute la place.

• 3. Passer par le corps pour l’évacuer

Marcher, danser, bouger, souffler fort, crier dans un coussin, secouer les bras… La colère est une énergie. Si elle ne circule pas, elle s’enkyste.

3. La kinésiologie : une alliée pour désamorcer la colère enfouie

En kinésiologie, nous considérons que toute émotion non exprimée s’imprime quelque part dans le corps. La colère refoulée peut devenir maux de tête, tensions dans la mâchoire, raideurs musculaires, troubles digestifs…

Le test musculaire permet de repérer où le corps retient, et à quelle mémoire émotionnelle cette colère est reliée. En libérant ces blocages, on rétablit une circulation fluide de l’émotion. Et souvent, cela apaise durablement.

Exemple : un enfant qui explose à la moindre frustration peut porter une colère ancienne liée à une séparation, un sentiment d’injustice ou un besoin d’écoute non reconnu.

4. “Raconte-moi mon histoire” : pour comprendre l’origine symbolique

Certains enfants (et adultes) expriment peu leur colère… mais la vivent intérieurement, de façon intense. Les séances “Raconte-moi mon histoire” permettent de revisiter symboliquement les moments clés de la vie (grossesse, naissance, séparations, déménagements) et de retrouver du sens à ces colères enfouies. Cela permet de remettre des mots, de restaurer de la sécurité, et d’autoriser l’émotion à se dire autrement que par le corps ou le silence.

Conclusion : écouter sa colère, c’est apprendre à se respecter

Et si la colère n’était pas un problème, mais un guide ? En apprenant à la reconnaître, à l’écouter, à l’exprimer sainement, nous aidons les enfants (et nous-mêmes) à construire une relation plus juste à leurs besoins, leurs limites, et leur monde intérieur.

La kinésiologie et “Raconte-moi mon histoire” sont deux outils puissants pour transformer cette énergie en force de vie, en affirmation de soi et en moteur de changement

Tu ressens que la colère prend trop de place dans ton quotidien, ou chez ton enfant ? Je t’accompagne avec bienveillance à Lisieux ou à distance, grâce à la kinésiologie et aux séances “Raconte-moi mon histoire”. Tu peux réserver ici : PRENDRE RENDEZ-VOUS